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Dark Hope

21 octobre 2005

Screaming against lies

J'en peux plus... J'en chiale... Je voudrais tant de l'aide...
Mensonges... Uniquement cela... Aucune vérité... Je ne suis que l'être dont on n'a rien à foutre, et à qui on ment, pour éviter qu'il l'ouvre, qu'il bouge...
MERDE
je voudrais tant savoir pourquoi... Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter tout ça ? Suis-je un enculé à ce point ? Pourquoi ne puis-je pas vivre ?

Il faut donc que je me contente de la seule chose que j'ai: ce qui est dans mon cr$ane. Mon imagination. Vu que seul cela peux me maintenir dans un état... qui m'est satisfaisant. Allez vous faire voir, charognes, mensonges.
Que cela. Je ne pouvais pas supporter cela, et juste cela. Et c'est ce que je prends dans la tronche chaque seconde.
"Je n'aimerais pas d'un froid entre nous" tu ne l'as pas le froid, mais ce n'est pas cela que tu voulais, n'est-ce pas ? Juste que je ferme ma gueule... Ta plus grande question à ce sujet ? "Comment puis-je le jarter sans qu'il l'ouvre ?"
Putain... Tout ce que je veux, c'est la vérité... Au lieu de me torturer moi-même chaque seconde... Il suffit de me prendre un bon coup dans la tronche, et basta... Non...
Est-ce que ça vous amuse que je souffre chaque jour ? Je souffre pour rien ? Je le sais.
Et alors ?
Merde... Forcément quelqu'un peut m'aider... Une chute sans fins.... A L'AIDE MERDE !
Je n'ai même plus la force de tenter quoi que ce soit... C'est pour ça que vous êtes si rassurés, que vous vous en battez royalement ? Non, ce'st parce que vous avez vos vies. Je ne viens pas vous faire chier avec tout ça... Non, je me contente de l'hurler là où je sais que l'on ne pourra pas m'entendre, enfin que nul me connaissant ne puisse l'entendre. Pas de courage, pas de lâcheté, pas de force, pas de faiblesse... Que restes-t'il ? Moi ? Rien, autant le dire. Je ne suis RIEN.
Un simple petit con, laid, stupide, naïf, qui n'est rien.
Une larve.
Et quand on la frappe, elle s'enfuit comme elle peux. Quand elle se sent faillir, elle fait son cocon.
Voilà tout ce que je suis, ce que je dosi être, et ce que je vais être. Je veux tellement crever, arrêter tout cela... Car rien ne changera... C'est clair... J'ai assez morflé pour comprendre ça...

Rien ne change... J'en tremble, j'en pleure... je pète tout ce que je peux... j'explose ce qui m'est possible d'exploser... Et même pas moi-même !

Quentin, tu n'es qu'un con ! Tu pourrais si facilement te jeter du haut de ces putains de trois étages, la tête en bas ! Tu pourrais si facilement prendre une dose de médocs plus élevée que la dernière fois ! Ou encore te trancher le bras, afin que ça aille plus vite !

Même pas ! Tu te plains, tu parles de toi à la 3° personne, tu écrit des blogs stupides, tu hurles à une aide qui jamais ne viendra, et tu te complais là-dedans...

POURQUOI ? Putain... c'est tout ce que je suis ? Rien ? Un vide ?

Merde...Marre de vomir, de pleurer, de boire, de me détruire pour rien... je n'ai aucune force... je ne résiste à rien... Je m'aperçois des mensonges que je prends chaque jour... Et j'en repleure... pour rien...

Putain de merde... TUEZ-MOI ! Mais rapidement... Plus de mensonges...
Quelqu'un... aidez-moi... tuez-moi... vite...

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25 août 2005

Fatali Liberate

« Réveilles-toi. »
Qui…
« Réveilles-toi. »
Que… Serais-je… encore… conscient…
Je ne pourrais le supporter…
« Réveilles-toi. »
J’ai parcouru le sol de ma main. Je n’arrivais pas à ouvrir les yeux… Mais je ne trouvais pas la lame…
« Réveilles-toi. »
Où suis-je ? ais-je pensé…
« Tu es réveillé. Tu es dans une antichambre. Tu a été appelé. »
« Par… Qui ? Que… »
J’ai ouvert les yeux. Il n’y avait rien. Le Noir. Le Néant…
Ce n’était pas exactement l’idée que j’en avais, car je voyais mon corps… Mais tel que je l’avais toujours désiré… Robuste, fier…
« Cela devrait te revenir de droit… Mais c’est hélas impossible. »
« De quoi… parlez-vous ? Et… qui êtes-vous ? »
« Impressionnant. Même dans cette situation, tu cherches à comprendre. Sans y parvenir. »
J’ai refermé les yeux. Nul besoin de me le répéter… que j’étais quelqu’un de stupide…
« Ce n’est pas cela. Il y a des choses dépassant tout intelligence, toute curiosité, toute réalité. »
« L’I… L’Irréel ? »
« Je suis issu de ton imagination. D’une zone de ton cerveau, qui fonctionne à plein régime en ce moment même. Enfin pas tout à fait. »
Le néant qui m’entourait est alors devenu un gigantesque monde… avec de l’eau, des terres, des monts… des villages… Une énorme ville…
« Tu a réussi à composer un monde entier dans tes réflexions. Tu es allé bien plus loin que nul ne l’avait jamais fait durant des siècles. Les principes, les théories, les pratiques, les mœurs… Tu ne les connaît qu’au fond de toi. Tu y a accédé sans même en avoir conscience. Tu as forgé ce monde… Tu as forgé beaucoup de choses… Dans ton imaginaire, et par celui-ci. »
« Et je m’y suis perdu. »
« Comme tu l’a imaginé, la théorie de l’équilibre est susceptible d’être. Bien que tu ais pensé à bien plus, évidemment. Et comme tu l’as pensé, cela vient bien de chaque être, ayant sa notion d’équilibre, se créant instinctivement au fur et à mesure de l’existence. »
« Alors pourquoi ? Pourquoi… est-ce que j’échappe à cela ? Pourquoi n’ais-je pas…ne suis-je pas heureux, malgré mon image physique ? »
« Tu n’as pas compris… Tu es heureux dans ton imaginaire. Tu dépasses le physique et le conscient. »
« Le physique nécessite le conscient pour subsister. L’imaginaire fait partie de ce conscient. »
« C’est là que tu te leurres. Tu as bien trop absorbé de choses pour pouvoir t’en démêler. Tu es coincé par les principes établis, les tiens, et ceux qui sont évidents. Tu cherches à aller tout droit, alors que l’un t’amènes à droite et l’autre à gauche. »
« Vous… n’avez pas répondu… à ma question… »
« Je peux te donner une chance, ou plutôt tu peux t’en donner une. Cette zone de ton cerveau… Elle n’a jamais autant été stimulé qu’à présent. Je pense… qu’en réussissant à la dépasser… A l’utiliser plus loin… Tu pourrais te réveiller dans l’Existence. »
« Je suis mort. »
« Justement. On t’a trouvé quelque temps après. Tu as des bons amis, qui se sont inquiétés pour toi. Et ils le continuent. »
« Un hôpital… »
« En effet. Etat critique je pense, j’en passe et des meilleures. Le coma est une chose incroyable. Chacun y trouve son propre monde, comme pour toi, avec l’Irréel. Et les souvenirs y restent. Car ils sont bloqués dans ce cerveau, des connexions neuronales y conduisant se faisant lors du « plongeon », et se détruisant lors du réveil. »
« Que gagnerais-je à refaire surface ? Dis-moi plutôt comment l’éviter… Vivre dans l’utopie chaotique de l’Irréel me convient tout à fait. L’Existence n’apporte que souffrances à terme. »
« Je le sais, et nous savons qu’il y a aussi des moments heureux, qui, même s’ils contrebalancent une souffrance passée, ne font qu’amplifier les futures. L’Existence est ainsi faite. Quand certains pleurent, d’autres rient. »
« Alors que me proposes-tu ? Une solution ? »
« Je suis dans ton imagination. Néanmoins, je suis quasiment comparable à un réel être. Je peux faire en sorte que tu échappes à cela. Que tu déroges à toute loi se conformant à l’équilibre. »
Je ne savais que répondre. Que pourrais-je y faire ? Même dans ce cas de figure… Mes souvenirs resteront et perdureront… Je souffrirais encore et encore de mon passé…
« Non. Je ne le veux pas… Laisses-moi. »

25 août 2005

Fatali Liberate


[1.1] Fatali Liberate



Je marchais. Tourner en rond était le mot le plus exact.
Elle ne répondait pas.
Des appels réguliers, au début, puis un chaos intégral… Parfois laissant un quart d’heure, d’autres moins d’une minute… Mais elle ne répondait toujours pas.
Pis : la sonnerie, qui d’habitude durait une vingtaine de secondes avant de basculer sur le répondeur, avait disparue, laissant place à sa fatidique suite.
Elle ne répondait plus.
Et je savais que faire.
J’y avais pensé depuis… longtemps… Voire toujours… J’étais… au point d’y arriver… Lorsque je l’ai croisée… Puis connue… Aimée… Et…
Ces six mois avaient beau être des souvenirs magnifiques, ils n’en étaient pas moins douloureux… Plus le temps de procéder au Yang. Il fallait agir. Directement.
Respirer sans air, manger sans nourriture, vivre… sans elle… Impossible… Il était temps. L’unique solution. Ne plus vivre à tous les sens du terme. Avant d’être totalement anéanti au seul sens moral.
Il était temps…
J’ai pris l’instrument. Fine lame assez longue. A la base, un souvenir que l’esprit pernicieux avait fait acheter à mon frère… Qui l’avait finalement gardé dans un coin de son bordel… Et qui m’étais revenu de droit.
Car je suis le seul à posséder de tels choses. Nul ne devrait l’être. Nul ne devrait souffrir.
Prendre la peine incarnée, la colère personnalisée en moi ? Je n’irais pas jusque là. Tout faire pour. Oui.
L’humanité n’a rien fait sans sacrifices. Nul n’a fait quelque chose sans y laisser une autre. Vous mangez, d’autres meurent pour cela. Un principe de base.
Ce sont ce genre de principes basiques qui m’ont conduit à cette descente.
Une montée en puissance de 9 longues années. Une destruction interne. Un démantèlement profond, continu, et lent.
Une fin en soi en somme. Un suicide psychique.
« La vie n’est qu’un jeu. »
Partiellement.
Car le principe est le même. Chacun a sa façon d’y jouer, sa stratégie, voire sa tactique. Mais il y a toujours deux choses : la base et le facteur chance. Si l’un des deux manquent… La stratégie se doit d’être efficace, auquel cas, le jeu risque de se terminer.
La stratégie est l’Esprit. La base est la chance, l’Espace et le Temps . Ici réunis les concepts de vie.
Sauf que dans un jeu, si l’on perd, on peut recommencer.
J’ai relevé ma manche. L’ancienne cicatrice y était toujours un peu claire et visible.
Du haut d’un toit. Des médicaments en excès. D’une lame chauffée à blanc.
Et bientôt d’une lame simple.
Sauf qu’ici… Maintenant… Je ne veux plus me rater. Je n’espère plus. Ce sont ces espoirs noirs qui m’ont conduit encore plus bas. Un Espoir. Une fois l’espoir envolé… Le désespoir. Et donc la chute. Et plus l’Espoir est fort, plus elle se fait de haut. Victime d’une accumulation d’espoirs.
Une accumulation. J’avais toujours représenté ça ainsi. Des tracas. Des soucis. Des gênes. Des ennuis. Des problèmes. Tout s’accumulant. Entamant. Détruisant. Jusqu’à en finir. Je l’avais toujours dit ainsi.
Avais-je raison ?
C’est drôle. J’aime écrire. Je le fais très souvent.
Cela me soulageait. De lancer en vrac ce qui me passe sur le cœur, et dans ma pauvre tête malade infoutue de réussir quelque chose. Oh oui, ces espoirs étaient vains de réussite. Vides de sens et de réalité.
La Réalité. Amère chose. Concept tangible. Et si abstrait.
Se poser la question « Un fou le sait-il ? » reviendrait au même. J’ai toujours craché sur tous les concepts existants. Un concept n’est rien d’autre qu’une déclaration formelle non-formée sur la totalité des concernés. Ce qui en fait quelque chose d’incorrect.
Le concept du bonheur………
J’ai enfoncé un peu, et tiré la lame.
Pas de souffrance. Etonnant.
Qui sait ? Peut-être trouverais-je finalement l’Irréel au-delà de cet acte.
Si seulement…
Un rêve éternel.
L’opposé de ce que j’ai été.
Ce que je suis sur le point d’être.
Néant…

Accueilles-moi.

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